olivia
grandville /danseuse
Née en 1964, elle a reçu une formation classique à l’école de danse de l’Opéra National de Paris et intègre en 1981 le corps de ballet. Entre 1981 et 1988, date de sa démission, elle a l’opportunité de traverser, outre le répertoire classique, des œuvres de Balanchine, Limon, Cunningham, de participer aux créations de Maguy Marin, Dominique Bagouet, Bob Wilson, etc. En 1989, elle rejoint la
compagnie Bagouet et participe à toutes les créations jusqu’en 1992.
C’est là qu’elle commence à mener des projets personnels. Passionnée par la dimension polysémique de la danse et en particulier par les correspondances entre le verbe et le geste, elle met en jeu une esthétique combinatoire qui place le corps au centre d’un réseau de relations avec les autres médiums du spectacle vivant (texte, son, musique, lumière, image…). Son attention à la qualité et au phrasé du mouvement participe de cette construction, en tant que langage poétique complexe et articulé.
En 2004, elle crée
comment taire qui inaugure une période de recherche autour de la captation du geste dans un environnement de traitement de son. Puis
my space en 2008 au Centre Georges Pompidou. Parallèlement à son travail de chorégraphe, elle est aussi enseignante, improvisatrice, et interprète, récemment auprès de Vincent Dupont (
incantus) et Boris Charmatz (
flipbook).
Son travail de recherche autour des Partitions chorégraphiques lettristes a débuté en 2008 avec une première proposition dans le cadre de Point d’Orgue et une installation d’Yves Godin à la Ménagerie de Verre. Les
19 ballets ciselants sont une des 3 formes qui composent le
cabaret discrépant dont on pourra voir la réalisation globale au Centre Culturel André Malraux Scène Nationale de Vandœuvre-Lès-Nancy au printemps 2011.
Elle crée également en 2010 une pièce pour le Ballet de Marseille autour de la figure de la ballerine romantique, intitulée
6 giselles.
En savoir plus :
www.olivia-grandville.com