lyon
Dès 1979, et tout au long de sa carrière,
Dominique Bagouet aura un rapport privilégié
avec cette ville. Il vient d'abord avec tartines
qui étonne alors l'homme de théâtre
Alain Neddam qui collaborera plus tard avec Dominique.
En 1980 Dominique Bagouet crée une
danse blanche avec éliane à l'auditorium
Maurice Ravel dans la soirée de préfiguration
de la Maison de la Danse, à l'initiative de Guy
Darmet. Premier théâtre en France entièrement
consacré à cet art. Une bataille d'Hernani
s'engage dans la salle entres les partisans des uvres
classiques et contemporaines. Bagouet semble rallier
tout le monde avec sa danse « blanche ».
La compagnie y donne insaisies
en 1983 dans l'ancienne Maison à la Croix-Rousse.
Janvier 1985 : création de la pièce de
théâtre mes amis,
sur un texte d'Emmanuel Bove, avec le comédien
Gérard Guillaumat que le chorégraphe met
en scène. Septembre 1986 : création d'assaï
à l'Opéra, commande de la Biennale Internationale
de Danse de Lyon sur le thème de la danse expressionniste
allemande. Septembre 1988 : reprise des petites
pièces de berlin au TNP de Villeurbanne,
où il y ajoute des intermèdes entre chacune
des pièces, solos qu'il interprète à
l'avant-scène. Février 1992 : necesito,
pièce pour grenade au Transbordeur, pendant
les travaux de réfection de la Maison de la Danse,
et enfin 1993, représentation de so
schnell. Tous ces spectacles seront filmés
par Charles Picq, précieux collaborateur, vidéaste
qui réalise tant mieux,
tant mieux ! et dix
anges, portraits avec le chorégraphe et
qui accomplit sa mission de gardien de la mémoire
de la danse à Lyon.
A la création de l'association les
carnets bagouet, Guy Darmet offre immédiatement
un lieu d'accueil avec bureau et locaux pour entreposer
les nombreuses archives, décors, costumes et
vidéos dont l'association a hérité.
La maison de la danse coproduit la plupart des projets
initiés par les carnets
bagouet comme la reprise d'assaï
en 1995 ou de meublé sommairement
en 2000.
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