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paroles de bagouet
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En février 1983, il crée f. et stein, un duo avec la guitare électrique de Sven Lava-Pohlhammer en Avignon, un rituel d’exorcisme, un déchaînement d’une violence rageuse, une performance en confrontation permanente.
 f.et stein / photo D.R.
« Tour à tour veuve noire baroquisante cachée sous ses dentelles et toute concentrée sur un travail de mains quelque peu diabolique -goût du détail et de l’autocitation - puis chirurgien, fou en gros brodequins patauds martyrisant la danse mais gambadant pourtant comme un cabri, il s’en donne enfin à cœur joie, en petit danseur trépignant, possédé par une sorte de flamenco délirant. On patauge dans la théâtralité la plus effrénée, on convoque les fantômes, on joue sur l’alternance du lent et du fulgurant, on souffre en toute impudeur, on sourit en toute dérision, on offre comme en testament cette danse drôle, nerveuse, agaçante, superbe. »
« C’est comme s’il atteignait là un point de non retour, laissant derrière lui toute la bibeloterie, ses petites manies surréalistes, son théâtre de poupées ».
 f.et stein / photos Guy Delahaye
Il découvre la vidéo en compagnie du réalisateur lyonnais Charles Picq, avec lequel il va réaliser tant mieux, tant mieux !, première étape d’une grande collaboration.
 Dominique Bagouet, Charles Picq / photo Christian Ganet
Pour une valse des fleurs (1983), il compose, dans les jardins du Champ de Mars une fantaisie pour crinolines fluorescentes. Lesquelles réapparaissent quelques mois plus tard dans grande maison, imaginée en référence à l’Opéra de Montpellier où une théâtralité désuète, riche en images, brouille les pistes d’une ligne chorégraphique nette.
 grande maison / photo D.R.
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