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 compagnie bagouet /administrateurs


Au commencement, il y a une association Loi 1901 créée à Boulogne-Billancourt, dont Dominique Bagouet est président, Jean Rochereau, secrétaire et Christine Le Moigne, trésorière. Il n’y a pas d'administrateur. Cependant, Jacques Stril, directeur de l'Office Universitaire de Presse, met à disposition son comptable, son bureau et du papier pour les tracts et affiches et lui-même assure des fonctions de relations publiques et de direction (conseils pour que Dominique Bagouet obtienne le Prix de la Fondation de la Vocation par exemple).

Dès 1977, la compagnie croise Michel Seban, architecte qui aide à l’administration, mais aussi fait les lumières et prend des photos des spectacles (grâce à lui, les carnets bagouet ont retrouvé des négatifs de ribatz ! ribatz !, précieux pour le remontage de la pièce en 2004). Durant cette période, les danseurs et techniciens sont souvent rémunérés directement par les organisateurs des spectacles.

En même temps, Jean-Pierre Delavigne, directeur des Jeunesses musicales de France, propose à la toute jeune compagnie quatre tournées en France avec un programme qui contient une pièce de Jean Rochereau ayant remporté le prix d’interprétation au concours de Bagnolet. Robert Berthier est sous-directeur des JMF. Il aide la compagnie, il est surtout l’interlocuteur d’Igor Eisner, conseiller au Ministère de la Culture, et de Georges Frêche (nouveau maire de Montpellier) pour la création du Centre Chorégraphique Régional de Montpellier. Il accompagne l’installation de la Compagnie Bagouet à Montpellier en 1980.

Robert Berthier administre la compagnie via sa société « R.B. Productions » jusqu’en décembre 1982. Toutes les subventions sont directement versées à cette société qui gère également toute la comptabilité et les contrats. Malheureusement, aucune archive de cette période n’a pu être restituée à la Compagnie Bagouet.

Yves Berthiau prend le relais pour une seule année en 1983, date à laquelle c’est Nicolle Raulin (venue de Grenoble et du domaine du jazz) qui devient administratrice durant plusieurs années. Sa première tâche est de mettre de l’ordre dans la gestion de la compagnie en constituant une association gérée par un conseil d’administration et un bureau, incluant les représentants des institutions dans ses membres. Elle met également à jour les lacunes financières (le compte bancaire étant resté au nom propre de Dominique Bagouet par exemple !), établit un budget prévisionnel, s’accompagne d’un comptable, etc… Nicolle Raulin administre la compagnie jusqu’en décembre 1989 en permettant la création d’au moins une pièce par an par Dominique Bagouet et celles de chorégraphes invités au Centre Chorégraphique devenu National en 1984, organisant des tournées internationales, des actions locales et augmentant ainsi la renommée de la Compagnie Bagouet.

Enfin, début 1990, le fonctionnement change avec l’arrivée de Liliane Martinez (venue du TNP de Villeurbanne) en tant que co-directrice et de Jacques Jaricot comme administrateur, jusqu’à la fin de la compagnie en juillet 1993. La compagnie prend ainsi de l’ampleur, le Centre Chorégraphique se développe avec la création de la première Cellule d’Insertion Professionnelle en France et le projet d’installation aux Ursulines grâce à un projet architectural ambitieux dont Dominique Bagouet ne verra malheureusement pas la réalisation.

Liliane Martinez est l’instigatrice de l’association Les Carnets Bagouet en encourageant les danseurs de la compagnie à prendre en main le patrimoine artistique laissé par le chorégraphe.
 




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