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En
1984, la compagnie Bagouet devient Centre Chorégraphique
National. déserts d’amour
est créé au Théâtre Grammont,
lors du Festival International Montpellier Danse.
La musique de Tristan Murail où des variations
s’ordonnent autour de très peu de notes
fournissent la substance de la pièce. |
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« Fini
le romantisme récurrent, effréné
ou languide. Finies les petites histoires. La
danse est là, souveraine, pleine d’elle-même,
sa forme s’épanouit, sa construction
s’impose. L’espace est investi, l’autobiographie
s’estompe. déserts
d’amour marque ce moment où
Dominique Bagouet abandonne un certaine imagerie
et aborde la danse comme un art exclusif d’écriture,
une rigueur mathématique s’autorisant
un certain lyrisme. » |
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déserts
damour / photo Guy Delahaye |
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« C’est
à partir de cette chorégraphie que
l’on commence à parler de « baroque
contemporain » à propos de Bagouet :
bras obstinément verticaux ou loin du corps,
continûment obliques, corps penchés
niant la verticalité comme une manière
de s’affranchir de l’élévation
classique, bustes inclinés sur leur axe,
extrême vélocité des pieds,
dessins des bras et des jambes absolument nets et
géométriques, volte fréquente
des poignets, travail des mains d’une minutie
diabolique, au doigt, au millimètre près. » |
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déserts
damour / photos Guy Delahaye |
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« Pourtant
la mélancolie, les coiffures incongrues,
les écarts saugrenus succèdent aux
diagonales les plus pures et contrastent avec l’idéale
perfection de l’écriture et des formes... » |
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portrait
/ photo Christian Ganet |
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