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le
saut de l’ange, qu’il conçoit
avec Christian Boltanski pour l’ouverture
du septième Festival International Montpellier
Danse, a peut-être véritablement amorcé
les pratiques de collaboration artistique en France. |
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le saut
de lange / photo Christian
Ganet |
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Rencontre
de deux sensibilités contemporaines en quête
de formes précaires (miniaturisation de l’objet
ou du geste), conception commune dans le traitement
de l’espace, du passage et de la présence
des corps, même rapport à la palpitation
insaisissable du visible, à la lumière,
à une narration fondatrice mais distanciée,
et qui est ré-injectée dans l’uvre
sous forme de textes des danseurs, mis en espace
par Alain Neddam. |
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le saut
de lange / photo Christian
Ganet |
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Et
nourri d’une impression profonde : l’émotion
de Bagouet lors de l’exposition « la
leçon de Ténèbres »
(Festival d’Automne, 1986), sanctuaire des
enfances perdues, suspendues dans des éclairages
tremblotants, métamorphoses de l’âge
comme perte incessante, comme dispersion de la figure
de soi. Un théâtre dérisoire
qui traite sur scène les poncifs du spectaculaire
autant que sa magie incertaine, une danse mise en
attente, tandis que s’accumulent des motifs
adjacents périphériques et hétérogènes...
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le saut
de lange / photo Marc
Ginot |
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uvre
inclassable, le saut de l’ange
ne répond aujourd’hui encore à
aucun canon, jusque dans le statut même de
l’acte chorégraphique. |
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portrait
/ photo Christian Ganet |
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