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 bien fait, pour vous /autour des œuvres

1999
bien fait, pour vous

Présenté par les carnets bagouet, le programme bien fait, pour vous réunit différentes petites formes chorégraphiées issues des créations de Dominique Bagouet. Une façon de remettre en scène les différentes facettes du style et du travail du chorégraphe.
Pièce de la maturité, déserts d’amour signe le style du chorégraphe avec une écriture élaborée et raffinée qui invente ses propres lois. Bras verticaux loin du corps, placement des mains, des poignets, des doigts, bustes inclinés, vitesse des pieds, corps obliques, dessinent des traits nets et géométriques. Les musiques déstructurées de Tristan Murail offrent un espace fragmenté où la danse peut s’inscrire avec raffinement.
Les petites pièces de berlin se situent dans un espace précaire et anonyme qui détermine la danse. Réalisées pour certaines d’après des improvisations avec les danseurs, elles rendent hommage à l’apport et à la personnalité des interprètes. Pleines de facéties discrètes, elles ont en commun un même sens du jeu et du plaisir.
Explorant la musique contemporaine, assaï renoue avec l’expressionnisme, le climat des films des années vingt, pour une pièce forte et sombre réalisée en collaboration avec le compositeur Pascal Dusapin.
Avec meublé sommairement, c’est le texte, le quotidien et le rythme parlé qui entrent en relation avec la danse, sur les mots d’Emmanuel Bove.
necesito, dernière pièce du chorégraphe, est une fantaisie subtile, un paradis de la danse aux accents juvéniles où chaque interprète trouve son propre espace de liberté, des écarts saugrenus et des gestes envoûtants en faisant retour sur l’enfance.

isabelle ginot, programme du studio théâtre, 16 mars 1999


« Parce que Dominique Bagouet avait marqué de sa présence la première biennale en 1979, et beaucoup d’autres par la suite, il ne pouvait être totalement absent en ce 20ème anniversaire : hommage lui a donc été rendu, tant par ses danseurs qu par tous les artistes qui l’avaient connu, avec deux programmes : bien fait, pour vous, proposé par les danseurs des carnets bagouet, et la reprise de jours étranges, par le dance theatre of ireland.
Deux approches totalement différentes, mais chargées de la même force émotionnelle : la première nous faisant mieux comprendre le bonhomme, la deuxième exprimant l’incroyable richesse et énergie de son  travail.
« Quelque chose se passe, et du moment que ça a commencé, rien ne sera plus pareil…. » (tirée de « espaces blancs » de paul auster). C’est avec cette phrase que s’ouvrait le premier hommage composé d’extraits, voulus significatifs, du style de Bagouet, interrompus par des textes récités. Son travail se voulait en collaboration étroite avec la musique, avec la personnalité des danseurs, avec toute la richesse des travaux effectués avant la disparition du chorégraphe. Ces pièces affichent une écriture élaborée et raffinée qui invente ses propres lois géométriques, tout en véhiculant le sens du jeu et du plaisir, non sans une certaine violence. Un regret toutefois, c’est qu’à trop vouloir insister sur l’homme, on sombre dans le mélo, si bien que sa mort occulte quelque peu l’œuvre. [...]
La mémoire ne s’arrête pas et le travail de Bagouet reste d’autant plus vivant qu’il est basé sur l’interprète et ce qu’il a à dire, avant d’être construit pour lui-même : c’est un langage, un mode de dire. Aussi, tant qu’il y aura des gens qui voudront « parler en langue Bagouet », son travail se poursuivra et s’enrichira. »

aurélie monclère, les saisons de la danse, juin 1999
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