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so schnell /transmission
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2020
so schnell (version 1992) / intégrale
Durant la saison 2016/2017, nous avons recréé jours étranges de Dominique
Bagouet. Cette version, actualisée par le choix des interprètes au plateau, des collaborateurs au son, à la lumière et aux costumes, nous avons eu le grand plaisir de la jouer lors de vingt-cinq représentations, en seize lieux.
Ce que je voyais chaque soir au travers de cette interprétation portée par le groupe entier des artistes en jeu, révélant la puissance et l'actualité de la pièce, me pousse à poursuivre mon travail de fouille, de transmission et de mise en scène de l’œuvre de Dominique Bagouet.
La pièce so schnell, dans son urgence chorégraphique, recèle de multiples joyaux d'écriture.
La danse escortée d'une cantate de Jean-Sébastien Bach et son contrepoint bruitiste est acharnée, vive, têtue, inventive, joueuse, enragée, fluide, belle, tenace.
C'est ce mouvement chorégraphique et musical dans toutes ses qualités que je souhaite faire résonner de nouveau.
Mettre l'accent sur une chorégraphie dont la danse est le sujet principal.
Pour cela, je fais appel à treize danseurs et danseuses, chacun rencontré au long de ces dernières années lors de mes différents projets comme interprète, assistante ou enseignante.
La scénographie d'origine est écartée, pour privilégier un travail de création lumière qui fait l'espace. Cette option pour deux raisons : d’une part, je souhaite mettre en avant l'écriture de la danse, le mouvement, l'architecture de l'espace chorégraphique par les corps. Pour cela, délester le plateau d'autres images s'impose. Par ailleurs, je souhaite donner toutes ses chances à la pièce ainsi recréée, à se déplacer plus légèrement et plus facilement. Selon ces deux critères, le traitement de la création costumes va dans le même sens, un seul costume par danseur, contrairement à la version d’origine.
Pour la création lumière, j'ai invité Begoña Garcia Navas, éclairagiste collaboratrice de longue date de Philippe Decouflé. Pour le son et la composition bruitiste réalisée par Laurent Gachet, je confie le travail d’adaptation pour d’autres temporalités et qualités de son au musicien Thomas Poli, avec qui nous avons déjà collaboré pour jours étranges. Persiste évidement la Cantate BWV26 de Jean-Sébastien Bach, source d’inspiration de la plupart des danses de so schnell.
catherine legrand, mars 2019
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