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 fantasia semplice /1986

Je n’ai pas cherché à illustrer la musique, non seulement pour éviter le pléonasme, mais aussi parce que la musique n’a pas à « servir » la danse.
Et au lieu de nous laisser conduire par les phrases mélodiques, avec Michèle Rust nous avons travaillé sur la structure rythmique, à même la partition, en construisant le ballet, mesure par mesure. Une mesure qui – chez Marc Monnet – est sans cesse changeante, accélère, ralentit, nous obligeant à des comptes minutieux tout en restant constamment en relation avec la dimension poétique de la musique.
J’aimerais que les danseurs soient perçus comme des instrumentistes supplémentaires, mobiles, au-dessus de l’orchestre ou à côté des musiciens solistes, les uns à l’écoute des autres.
La difficulté s’accroît dans la dernière séquence (la fantasia semplice elle-même) où le violoncelliste est libre de sa mesure. Cela nécessite un échange très attentif entre le musicien et les danseurs, un peu à la manière de jazzmen qui – dans l’improvisation – se fixent des points de repère.

dominique bagouet, mai 1986

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