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études tableaux /1977
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(pas de note dintention
du chorégraphe)
« Nous l'appelions
« le Rachmaninov ». C'était
une commande de Monsieur Delavigne, directeur des
Jeunesses Musicales de France. Les dernières
répétitions ont eu lieu à Créteil,
en même temps que nous préparions voyage
organisé.
Christine Le Moigne a fait des costumes, de tissu
beige. Le choix des musiques avait été
contraint. Les interprètes musicaux étaient
avec nous, présents sur scène chaque
soir.
Parce que c'était une commande, études
tableaux a pu jouer le rôle d'un exercice
abstrait de composition chorégraphique. Moment
charnière dans l'évolution de Dominique,
peu après ribatz, ribatz !
et suite
pour violes. Dans cet environnement « Limon
» et « Goss », nous
recherchions une voie plus singulière - nous,
oui, la recherche était commune à
beaucoup d'entre nous. La compagnie
bagouet a gardé longtemps cet aspect
collectif qui était plus qu'à la mode
à la fin des année 70. C'était
une contrainte presque absolue, une nécessité
à laquelle il était difficile d'échapper.
Dominique cherchait-il déjà à
mettre un peu du mouvement de chacun dans la chorégraphie
de tout le monde ? Peut-être. La question
était posée : comment être ensemble
sans être tous pareils ? Comment sortir
de l'esthétique de l'alignement et rester
lisible ? Que devient le mouvement du chorégraphe
lorsqu'il devient celui de Dominique, de Jean, ou
de Peter ?
Le souci de confier à la syntaxe chorégraphique,
à l'organisation dans l'espace, aux croisements
des diagonales, au jeu des reprises, répétitions,
variations, décalages, une partie de ses
préoccupations et de laisser faire, en quelque
sorte, la composition toute seule, est exprimé
clairement par Dominique, il me semble, dès
l'élaboration de cette pièce. »
jean rochereau, janvier 2002
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