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tartines /1978
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Emergeant de souvenirs
denfance, des images - observations narquoises,
curieuses ou drôles - en suggèrent
dautres, en ricochet, comme dans un jeu de
boîtes-gigognes.
La musique en a été composée
au fur et à mesure que se construisait la
chorégraphie.
programme de la compagnie
bagouet
La musique de « Nu creative methods »
est « post-free » avec des
bases et des plages très strictes où
laléatoire parle quand même.
Nous sommes partis dimprovisations sur le
jeu et nous avons travaillé sur leur système
et cest ce qui savère le plus
important.
On a joué avec quelques mouvements comme
les musiciens le font avec quelques notes et plusieurs
tonalités... Cétait très
nouveau pour moi... Durant cette collaboration on
a laissé des passages improvisés dans
le spectacle ou dautres extrêmement
réglés... On a écouté
directement avec eux, cétait lexploration
dun monde dune façon nouvelle.
dominique bagouet, 1978
« Cela tient
parfois du mime ou du cinéma muet. Les figures
sont assez peu conventionnelles, parfois grotesques.
Tantôt désarticulés comme des
poupées-gigognes, tantôt souples et
grimaçants comme le chat-tigre des poèmes
de Joan Pau Verdier, les artistes n'ont cessé
de brocarder quelques comportements des personnages
d'aujourd'hui ou de jadis dans la bonne ville d'Angoulême.
Pour qui sait les saisir entre deux entrechats.
En définitive, tout ceci laisse une impression
fort agréable, quand bien même ce ballet
moderne plonge par moments dans l'abstraction.
On rit beaucoup, le rythme est alerte, la prétention
y fait défaut et c'est tant mieux. »
françois misser,
la charente libre, 26 juillet 1978
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