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grand corridor /1980
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(pas de note dintention
du chorégraphe)
« La première
partie, sur les musiques de Couperin et Mozart,
est un exercice de composition abstraite (
).
La deuxième partie opère une rupture
avec cet ensemble aux signes cohérents :
un, puis plusieurs personnages apparaissent, sortes
de bibendums en vastes robes blanches, encagoulés
et dépourvus de bras. Dabord dans le
silence, puis accompagnés par Mozart, ces
êtres insolites, aux corps empaquetés,
silhouettes totalement privées de définition,
saffolent dans une gestuelle désordonnée,
tandis quune seule danseuse, ayant conservé
le costume de la première partie, continue
imperturbablement un solo au milieu de leur agitation
La troisième partie, où les pièces
musicales contemporaines viennent introduire leurs
dissonances inquiétantes, reste marquée
par létrangeté de ce moment
de désordre. »
isabelle ginot, dominique
bagouet, un labyrinthe dansé, éd.
centre national de la danse, 1999
« ...
grand corridor pose, encore discrètement,
les bases de lécriture bagouetienne.
Fini le mouvement qui nen finit pas de finir,
les restes dune technique Limon jusque là
toujours très présente. Plus de voltes,
plus de courbes interminables. Les gestes se font
de plus en plus précis et découpeurs
despace, la technique de plus en plus minutieuse. »
chantal aubry, bagouet,
éd. bernard coutaz, 1989
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