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so schnell /1990
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Lorsque ma été
confiée la mission dinaugurer, pour
la danse, le plateau du nouvel Opéra Berlioz,
jai immédiatement rêvé
à une chorégraphie pour un nombre
important de danseurs.
Est née alors lidée de rassembler
pour la première fois, et dès le début
de la saison, toutes les forces vives de la compagnie
danseuses et danseurs stagiaires de la Cellule
dInsertion Professionnelle dans un
travail commun autour dune cantate de Jean-Sébastien
Bach.
Avec la partition musicale comme avec les sons provenant
de machines industrielles de bonneterie, jai
donc préparé des pages de trames très
précises de construction, au service dun
vocabulaire sans « scrupule desthétisme »,
mais soucieux dénergie et dexploration
souvent individuelle pour les quatorze interprètes.
Jai demandé à Christine Le Moigne
pour le décor et à Dominique Fabrègue
pour les costumes, de travailler à partir
du mouvement de peinture « pop art »,
en particulier des recherches de Roy Lichtenstein
en insistant sur lidée de trames, de
couleurs radicales et dun certain humour.
En choisissant de chorégraphier une pièce
autour dune cantate de Bach, juste après
jours étranges,
reliée à la musique des Doors, jai
voulu continuer à mattaquer, avec leurs
propres armes, à des pièces de mon
répertoire sans les renier pour autant :
les ordonnances précises de déserts
damour et les nuances du crawl
de lucien, par exemple.
dominique bagouet, programme
de la compagnie bagouet, 6 décembre 1990
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