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suite pour violes /1977
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(pas de
note dintention du chorégraphe)
« Ce qui surprend,
ce qui fascine aussi, c'est l'extraordinaire mélange
de sophistication et de simplicité. Côté
technique, la troupe rompue aux exigences du ballet
contemporain - les danseurs ont travaillé
chez Russillo, Carolyn Carlson ou les chorégraphes
américains - joue de l'art du contrepoint
avec intelligence.
Dominique Bagouet introduit la dimension de l'inconscient,
de l'absurde, du monde quotidien pour créer
un univers de bribes de rêves, de souvenirs
d'enfance resurgis, de désirs éphémères.
Rupture de rythmes, décrochements, comme
autant d'altérations dans le mouvement attendu
par le regard, des inventions des danseurs décrispent
le spectateur, lui arrachent un fou rire. Gestes
anguleux même aux mouvements plus coulés,
les ballets de cette compagnie imposent un rythme
au spectateur dans une incessante initiation à
un regard neuf.
La poésie, la fantaisie, Dominique Bagouet
veut les arracher au seul corps des danseurs et
les retrouver dans les yeux des spectateurs. Il
y réussit. »
jean-claude marre, l'indépendant,
23 juillet 1977
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