Une danse blanche avec Éliane
En 1980, Dominique Bagouet créait Une danse blanche avec Éliane pour la soirée de préfiguration de la Maison de la Danse à Lyon.
Cette pièce était formée de trois extraits de chorégraphies plus anciennes, remises en jeu pour l’occasion dans une autre relation à l’espace, à la musique, et inévitablement donc à l’interprétation.
En 2000, pour le gala des 20 ans de la Maison de la Danse, il m’a été proposé de reprendre cette danse en compagnie d’Eliane Lencot, musicienne et partenaire d’origine de la pièce.
C’était l’occasion de faire un point sur un univers qui m’était cher et dans lequel j’avais baigné longtemps.
Nous avons aussi tourné ce solo/duo dans Matière première en 2002.
Tout naturellement, j’ai pensé qu’il était temps de transmettre cette pièce à des danseurs d’aujourd’hui, pour ce qu’elle a de fondamentalement humain, rigoureux et ludique à la fois.
Rigoureuse dans l’écriture, la danse s’affirmant comme un langage à part entière.
Ludique pour la place donnée à l’interprète.
Sylvie Giron, novembre 2005
Le travail sur la présence, l’être-là, la qualité humaine : être là non pas en tant que danseur, mais en tant qu’humain, être un homme ou une femme qui danse. […] La qualité de présence de l’interprète devient fondamentale de la qualité de la chorégraphie : le danseur par sa présence, résonne sur la qualité de la chorégraphie, presque évidemment.
Dominique Bagouet, entretien avec Chantal Aubry, 3 juillet 1987
Générique
10 mars 2006
Metz, l'Arsenal
Ballet de Lorraine
Éliane Lencot et « La sorcière » de Jo Privat
Jean Didion, accordéon, sur scène
D'après Christine le Moigne
Atelier de couture du Ballet de Lorraine
Grégory Beaumont
Simon Courchel
Alexis Gutierrez-Wosylus, Pierre-François Badoud
en prologue à Adieu de François Raffinot
8'